233 43 70 45 | 233 43 70 75  
info.ucca.sg@gmail.com  

Logo

Activités

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA ZLECAf

L’UCCA FACE AUX ENJEUX DE LA ZONE DE LIBRE ECHANGE INTER-CONTINENTALE

 

C’était les 20 et 21 Avril 2021, à l’Hôtel Fleuve Congo à Kinshasa en République Démocratique du Congo que la Conférence Internationale sur la ZLECAF s’est tenue sous le thème : "l'UCCA face aux enjeux de la mise en œuvre de la ZLECAf". Une rencontre organisées par l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) sous l’égide de l'Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA), et placées sous le Haut patronage de son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, Président en exercice de l’Union Africaine.

 

Un parterre de participants a honoré cette conférence notammentle  Secrétaire Général de la ZLECAf, de la majorité des Conseils des Chargeurs membres de l’UCCA, de nombreux intervenants de divers secteurs de la chaine de transport multimodal, du commerce international, des organisations économiques régionales, des représentants des autorités portuaires, des organes de gestions des corridors, des associations des transitaires et des corporations de transporteurs routiers de marchandises.

Une occasion pour soulever plusieurs thématiques à travers des travaux enséance plénière et différents ateliers parallèles.

Au cours des travaux en plénière, le Secrétaire Général de la ZLECAf a tenu à présenter les défis, les objectifs et les opportunités de la mise en œuvre de cet Accord pour le bien être du continent africain. D’autres échanges ont également tournés autours de l’importance de la numérisation et de la digitalisation des procédures et services dans la mise en œuvre de la ZLECAf notamment par la collecte des données à travers le Bordereau Electronique de Suivi des Cargaisons (BESC) ; A l’harmonisation des documents de transport et l’importance du cabotage dans les ports maritimes africains au regard de la grande façade maritime inexploitée. Aussi, La nécessité de la transformation structurelle des économies africaines, les différents protocoles et mécanismes prévus au sein de la ZLECAf pour les pays producteurs de matières premières non transformées était au menu des discussions.

En réponse à toutes ces préoccupations, le Secrétaire Général de la ZLECAf a précisé que l’atteinte des objectifs fixés à l’horizon 2031 passe par des réformes structurelles de nos économies, et la volonté des Etats africains à œuvrer à une synergie d’actions pour accélérer le commerce intra-africain. L’atteinte de cet objectif se fera par :

La diminution progressive des taxes douanières ;La mise en place dans chaque Etat partie des Comités Nationaux de mise en œuvre de la ZLECAf ; Le renforcement des capacités des différents acteurs du commerce ;La mobilisation des ressources financières auprès des institutions financières internationales pour le soutien des petites et moyennes entreprises, des femmes et des jeunes.

Les travaux organisés en quatre panels se rapportaient aux différentes thématiques suivantes :

 

Panel 1 : « Avantages et Opportunités de la mise en œuvre de la ZLECAf »

 Panel 2 : « Défis et menaces suscitées par la ZLECAf sur les économies et les Finances Publiques des pays africains»

 Panel 3 : « Les systèmes des transports africains face à l’impératif de la mise en œuvre satisfaisante de la ZLECAf»

 Panel 4 : « Rôle et contribution des Conseils des Chargeurs Africains dans la mise en œuvre de la ZLECAf»

 

 A la fin des travaux,Le Consultant a suggéré cinq recommandations, soumises à l’appréciation des participants :

Entreprendre toutes les actions nécessaires au niveau des instances sous-régionales, en vue de prendre les dispositions idoines pour que les Observatoires Nationaux des Transports soient logés au sein des Conseils des Chargeurs ;Considérer l’Observatoire National des Transports comme un outil d’intérêt majeur et  donner aux responsables et principaux cadres un statut de nature à les responsabiliser ;Prendre toutes les mesures nécessaires pour la redynamisation des COST ;Prendre les mesures qui s’imposent pour une remise à niveau des Observatoires existants, par une harmonisation des logiciels d’exploitation des Observatoires nationaux et leur adaptation par rapport aux sources d’information existantes, ainsi que la formation de leurs personnels ;Mener les démarches nécessaires auprès de l’OMAOC, en vue de la mise en place, dans les meilleurs délais, de l’Observatoire régional.

 

A l’issue des travaux, la Conférence a adopté les recommandations ci-après:

Mise en place d’un cadre permanent de concertation entre l’UCCA et la ZLECAF par la signature d’un mémorandum d’entente ;Demande d’un statut d’observateur de l’UCCA à la ZLECAF ;Signature d’un mémorandum d’entente avec l’Alliance Borderless.Organiser des ateliers de formation et d’information au profit du personnel des Conseils des Chargeurs et des chargeurs sur la ZLECAf,

Sensibiliser les Gouvernements afin d’aligner les plans directeurs d’industrialisation des Etats à la ZLECAf.

 

SENSIBILISATION AU NIVEAU DES ETATS

Réhabiliter, moderniser et construire des infrastructures de transport dans tous les modes, assurer leur interconnexion ;Harmoniser les normes dans les différents modes de transport ;Accélérer la mise en place des postes de contrôle juxtaposés ;Assurer la navigabilité des voies d’eaux intérieures en toute saison ;Développer le cabotage maritime sous-régional ;S’investir davantage dans la suppression des Barrières Non Tarifaires ;Veiller à l’application des accords régissant les corridors de transport et accélérer la mise en place des autorités de gestion ;Promouvoir le partenariat public privé pour le financement des infrastructures de transport en privilégiant les projets intégrateurs ;Généraliser la mise en place des observatoires de transport ;

Mettre en place les bourses de fret ;Œuvrer pour la création des guichets uniques ;Aménager des infrastructures d’appui au commerce ;Œuvrer pour la mise en place par les Gouvernements des comités nationaux de suivi de la mise en œuvre de la ZLECAf ;Contribuer à la promotion des produits nationaux ;

Relever la qualité de la participation des femmes et des jeunes dans le commerce intra africain.